Et ça y est. Sous prétexte d'avoir été fournie avec un vagin à la naissance, elle va venir nous gonfler avec ses théories féministes à deux balles...
Hop hop hop ! Attendez un peu avant d'aller reprendre une activité normale, vous pourriez être surpris.
Je ne vais pas parler des personnages féminins présents dans les jeux vidéos, d'autres l'ont déjà fait, mais de la place de la gent féminine dans la communauté vidéo-ludique (en m'efforçant de rester objective !), car oui, l'industrie du jeu vidéo s'adresse essentiellement aux hommes, oui les personnages féminins sont souvent peu importants et dénués d'intelligence, mais je trouve plus intéressant de montrer que malgré ça, des filles s'immiscent dans le cercle de moins en moins fermé du jeu vidéo. Les gens ont tendance à penser qu'elles y sont mal accueillies, mais est-ce une réalité ?
Le sexisme chez les gamers existe-t-il réellement ?
Oui et non. On comprend qu'après avoir rencontré certaines filles qui ne se servent des jeux vidéos que pour chauffer tout individu mâle ayant le malheur d'entrer en contact avec elles, ces pauvres chéris se forgent une image déformée de la gameuse. Habituée à avoir une tripotée d'admirateurs prêts à palier à ses moindres désirs, ce stéréotype de gameuse-garce profite allégrement de son super-pouvoir : le pouvoir de la fille qui joue aux jeux vidéos. Et là, on parle pas de Candy Crush ou Alexandra Ledermann. Sans parler de celles qui proposent des strip-teases ou qui vont jusqu'à coucher contre du matos et des pièces d'or ...
Quand la gameuse normale arrive ensuite, elle se voit gratifiée des plus agréables compliments qui soient du type "T'es bonne". A elle d'expliquer calmement à cette bande d'énergumènes perdus qu'elle est autre chose qu'une paire de seins, manette de Xbox dans les mains ou pas.
Une fois ces bonnes bases posés, et quelques headshots de ci de là, on les entend beaucoup moins, et ils finissent même pas en oublier que vous êtes une fille. C'est gagné. Ils acceptent alors de jouer avec vous, sans vous inonder de sous-entendus (plus ou moins) subtils à chaque phrase, et vous gratifient même parfois, summum de la réussite, du sobriquet "mec" ou "mon gars".
Cependant, malgré tous les efforts possibles des gameuses normales, il restera toujours ces joueurs puceaux et immatures qui ont forgé la réputation sexiste des gamers, et qui ne cessent de démontrer que leur capacité à être lourds est sans limite.
Les filles sont-elles plus nulles que les mecs ?
C'est en tout cas ce que pensent certains développeurs, notamment ceux de Bordelands, qui ont créé un mode qui, puisqu'il facilite énormément le jeu, a été nommé "girlfriend mode", le mode de la petite amie.
Eh oui ! Pour la communauté ludique, une fois sorties des jeux pour filles dont le but est de créer des vêtements ou de coiffer son avatar, les geekettes sont totalement dépourvues de skill. Et puis, on connait tous l'insulte suprême du "tu joues comme une fille".
Rien de plus jouissif donc que de montrer à ces gros machos qu'on sait aussi s'y prendre, même si c'est avec un sniper, une M16 ou un DMR, et certaines se font également une place parmi les streameurs.
Si la société a tendance à penser que les filles sont nulles aux jeux vidéos, c'est également parce qu'elles sont très peu nombreuses dans le domaine professionnel vidéo-ludique. La principale cause ? Les filles sont découragées dès le plus jeune âge par leurs camarades et leurs enseignants, qui leur démontrent, plus ou moins consciemment que c'est un milieu très masculin, et donc elles n'osent pas postuler aux postes qui les intéressent. Cercle vicieux.
Alors merde.