dimanche 7 juillet 2013

Le geek pour les nuls.





Vous pensez les connaître, n’est-ce pas ? Anciennement ces boutonneux à lunettes, pâles, enfermés toute la journée devant leurs écrans ou plongés dans leurs livres, plus récemment ces criminels en puissance, abrutis devant des jeux violents, prisonniers d’un monde étranger au vôtre. Vous pensez les connaître, eux et le ramassis de bêtises qu’ils appellent « culture ».
            Si je vous dis « Otaku », «IRL », « cosplay », « FPS »?

            Le geek a depuis toujours souffert d’une image négative, relayée par une société tout entière qui refuse qu’on lui échappe.
            Je vous propose un tour d’horizon de l’univers dans lequel les geeks s’enferment et se réfugient, à travers cet article, mais aussi ce blog tout entier, que je compte dédier aux éléments geeks de ma vie, cinéma, jeux, sites internet, qui conduiront également à des réflexions, que ce soit sur des sujets d’actualité  ou sur des choses plus larges.


            « Geek ». Oui, je vous fais le coup du dictionnaire, puisqu’il faut bien commencer par là, sinon, je sens que certains vont venir râler à coup de « encore une qui écorche le mot, qui généralise tout, qui ne nous comprend pas !». (Quelque part, le geek est une personne qui refuse un peu de grandir, donc il a ses côtés crise d’ados… ;) ). C’est donc un mot qui nous vient de l’autre côté de l’Atlantique, chez nos amis Américains.
Si j’ouvre donc un dictionnaire bilingue (c’est un gros gros livre avec pleiiiiin de pages. Oui oui, c’est comme ça qu’on se renseignait avant Internet !), il signifie « fana d’informatique » ou « as de l’informatique », et a également pris ultérieurement le sens de « boulet, tocard, intello coincé ». On a donc notre bigleux devant son PC toute la journée. Bien.
En français, à partir des années 50,  le sens du mot « geek » s’est élargi, prenant le sens de quelqu’un de très pointu, non pas seulement en informatique, mais dans un domaine particulier, souvent lié soit aux nouvelles technologies, soit à des domaines imaginaires, qu’ils soient fantastiques ou futuristes. A l’aube du XXIème siècle, avec le développement considérable d’Internet et des jeux vidéo, le monde un peu obscur du geek a été mis à la portée du commun des mortels et a commencé à se populariser. De plus en plus de personnes se revendiquent « geek », d’où un besoin de définir ce terme avec précision. Plusieurs mots en sont proches, ou en sont des sous-catégories, comme « nolife » ou « nerd ». Ce dernier n’est en fait qu’un geek qui est passionné uniquement par la science et les technologies. Le nolife en revanche, est une personne qui à l’instar du geek, se contente d’une connaissance superficielle des techniques et de l’univers de son addiction (souvent les jeux vidéo) pour se consacrer totalement au jeu en lui-même.
Avec la popularisation de la culture geek, on assiste aujourd’hui à l’apparition d’un groupe d’un nouveau genre, qui se revendique geek mais que la communauté geek déjà existante rejette de toutes ses forces : le casual ! Qu’est-ce que ceci ? Le casual, c’est celui qui twitte, qui ne quitte pas Facebook et qui joue à Angry Birds et à Wii Sports. Pourquoi est-il rejeté ? Les geeks se sont habitués à être en marge de la société et, unis contre leur désormais ennemi commun, se sont forgés une réelle communauté, avec des valeurs et un univers propre. Ces casual mettent en quelque sorte  en danger cette communauté et son équilibre. C’est devenu une fierté pour un geek d’en faire partie, et les casuals s’en auto-proclament membres. Pas étonnant donc que ces derniers soient mal accueillis. 





Après ces quelques précisions, je vous invite à entrer dans l’univers geek, ou plutôt les univers. 





En effet, dire d’un geek que c’est un accro des jeux vidéo est très réducteur. Il faut ajouter à cela les mangas et autres créations nippones, le cinéma, les BD, les comics (mais si, mais si, Marvel ! Ça ne vous dit rien ? Et si je vous dis Spiderman, Hulk, X-Men? Vous voyez ! Faites un effort !), la science-fiction, le fantastique, les jeux de rôle, et bien d’autres choses encore.
C’est un monde bien vaste, mais parmi toutes ces références, il existe des œuvres phares, les Bibles du geek.
Dans ces incontournables, le plus cité est l’œuvre de J.R.R Tolkien, « Le Seigneur des Anneaux ». Les Hobbits, l’Anneau Unique, Gollum, Sauron, Gandalf, c’est bon, vous situez ? La génération de nos parents a dévoré l’œuvre littéraire, nous avons grandi avec l’adaptation cinématographique de Peter Jackson. A cela s’ajoute la saga Star Wars (dont la prélogie a reçu un accueil peu enthousiasme de la part de la génération de geeks qui ont connu la trilogie originale au cinéma). Ce sont vraiment les très très grands classiques de la culture geek, point de départ d’un univers très abondant. 




Dans ce blog, je compte parler de ces œuvres, qu’elles soient littéraires, cinématographiques, vidéo-ludiques ou autres que j’apprécie, que je déteste, qui font l’actualité. Je compte également parler avec vous des ressources qu’offrent Internet, de l’usage qu’en fait la société en général, et de beaucoup d’autres choses encore !
 

1 commentaire:

  1. Écris un très bon article d'introduction tu as. Une geek à lunette tu ne dois pas être. Avec très grand plaisir geek-please je suivrais. Secret signé ton admirateur ;)

    RépondreSupprimer