mardi 14 octobre 2014

May the Skill be with you !









J'ai testé un nouveau jeu pour vous : S.K.I.L.L. Special Force 2 (sachant que le 1 ne semble pas exister... BREF !). Alors pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, c'est un fps du même style que Battlefield ou Call of Duty, sauf qu'il a l'avantage d'être entièrement gratuit, et en plus il ne nécessite pas une grosse config, donc en clair, si tu as un pc tout pourri, tu vas peut-être pouvoir jouer à la gue-guerre quand même ! Alors, heureux ?

En terme de prise en main, ce jeu se joue comme tout fps classique, mais en revanche si vous cherchez une fonctionnalité en particulier, je trouve difficile de la trouver par soi-même.... (Non je n'ai pas passé des heures à chercher la touche du chat, non non. Bon arrêtez de m'embêter !)
Je peux difficilement vous parler du gameplay sans parler des armes. Au départ on a le choix entre quelques armes, et moi j'ai choisi de commencer avec la M4A1, un petit fusil d'assaut assez sympa. Ensuite j'ai voulu essayer le sniper, donc j'ai acheté avec mes petits points le sniper CZ 700, et là j'ai bien bien chialé. Déjà, il y a deux tailles de zoom. Donc quand tu essayes de te casser vite fait parce que tu te fais tirer dessus, et bah tu zoomes un peu plus ! C'est tout à fait pratique ! Et en plus, ça touche pas du tout. D'une manière générale, la hitbox est un peu buguée, il arrive de tirer en plein sur l'ennemi et de n'avoir aucun hitmarker. Non, ce n'est pas rageant du tout. 
Ce n'est malheureusement pas le seul bug de ce jeu : en effet, les kill cams ne fonctionnent qu'une fois sur deux. Mais bon, il faut se rappeler qu'il s'agit d'un free to play, donc soyons indulgents !

Personnellement, je trouve les graphismes de ce jeu très corrects. Évidemment, il ne faut pas le comparer avec les jeux sortis récemment, mais encore une fois c'est un free to play, et il est peu gourmand, donc il est normal que cela se ressente un peu visuellement.



Les serveurs sont classés par niveau, donc vous avez des "canaux" pour les débutants, et au fur et à mesure vous débloquerez de nouveaux serveurs dans lesquels jouent des joueurs plus expérimentés. Cela permet de pouvoir jouer sans se faire complètement atomiser par les joueurs plus anciens. Et en plus du niveau du joueur, ce système de canaux prend en compte son ratio (puisque expérience ne rime pas forcément avec skill, et vice-versa). 

Bon, vous me connaissez, je n'ai essayé que le team deathmatch (Pitié, pas le bûcher !), donc je ne vais vous parler que des maps qui concernent ce mode de jeu (puisqu'il me semble qu'il y a d'autre maps pour les autres modes).
Il y en a 7 en tout. Ce sont des maps assez petites par rapport à ce qu'on peut trouver dans BF, mais assez similaires à celles de COD. Je les classerais en deux catégories : celles dont le spawn est fixe et celles dont le spawn est mobile, sachant que les maps de la première catégorie sont assez linéaires et favorisent la camp, tandis que les autres permettent des parties plus rythmées. On est confrontés à différents types de paysages : le désert, un hangar rempli de containers, une usine russe, un barrage, une ferme,...
Les développeurs ont trouvé un moyen d'éviter le spawn kill : les joueurs qui réapparaissent dans le spawn disposent de quelques secondes d'invincibilité, donc autant vous dire que si un ennemi essaye de camper dans le spawn ennemi, il ne survit pas très longtemps.

Parlons maintenant des choses qui fâchent : le menu principal est à mon avis assez mal fait, certains caractères sont trop petits (comment ça je suis bigleuse ? oO), et l'organisation est assez bizarre, il faut beaucoup tâtonner pour trouver ce que l'on cherche (si quelqu'un trouve comment changer l'apparence de son soldat....).



Je trouve la communauté assez muette d'une manière générale, ce qui est assez surprenant pour un fps. Le jeu dispose pourtant d'un chat, mais peu de joueurs l'utilisent (rassurez-vous, il y a toujours quelques Kévin (ou joueurs de Lol) qui crient au hack à tout va et qui menacent de vous report. C'est un fléau, aucun jeu n'en est à l'abri !). 
Je ne suis pas sûre qu'il y ait énormément de joueurs sur le jeu, puisque je retombe souvent sur les mêmes pseudos, quasiment tous originaires d'Allemagne ou des pays de l'Est.
Sinon, fait appréciable, j'ai l'impression que ce jeu comporte très très peu de cheaters, ce qui est vraiment cool, sachant que beaucoup de jeux sont gâchés par ces gros relous


Vrai free to play ou pay to win ?
L'inconvénient de la plupart des free to play est que beaucoup constituent en réalité des pay to win, c'est-à-dire des jeux certes gratuits au départ mais qui proposent du contenu payant nécessaire pour gagner...
Est-ce le cas de ce jeu ? Il y a effectivement toute une flopée d'armes payantes, ou d'améliorations d'armes. Pour donner l'eau à la bouche aux joueurs, le jeu offre des accès limités dans le temps à ces contenus payants. Malin !
En revanche, il est tout à fait possible d'avoir un bon niveau sans acheter quoi que ce soit, donc à mon humble avis, non, ce jeu n'est pas un pay to win, alors venez jouer avec moi ! :D




Et mon petit pseudo à moi c'est MiniNuke !

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dimanche 21 septembre 2014

An enemy has been slained !



http://terminalgamer.com/wp-content/uploads/2011/11/LeagueofLegendsLogo.jpg


League of Legends, appelé plus communément Lol (ne confondre ni avec le sigle, ni avec le film), est un MOBA dans lequel vous incarnez un champion qui doit, en early-game, tenir et push sa lane, en farmant un max, puis en late-game, aider sa team à détruire le Nexus ennemi. Vous n'avez rien compris ? Bienvenue dans cet article !

J'étais tout d'abord curieuse de connaître ce jeu auquel s'adonnaient mes amis, et dont ils parlaient des soirées entières sans que je comprenne un mot. ("Et là j'ai commencé à warder et le jungle m'a balancé son ultra". Mais oui, c'est clair ! ). Sorti en 2009, il est rapidement devenu incontournable. Si vous n'en avez pas encore entendu parler, il faudrait penser à sortir de votre grotte. En effet, c'est un jeu qui est à la fois gratuit et peu gourmand, donc il permet de cibler un public assez large (notamment la portion fauchée qui ne peut se payer ni les jeux sortis récemment ni un ordi avec de hautes performances).
Le jeu est tellement en vogue qu'il est devenu une discipline universitaire à part entière aux Etats-Unis (Touuuuuujours plus). Mais c'est que ça rapporte, de jouer à Lol : jusqu'à 650 000 euros par an. En effet, Lol est devenu la vedette de l'e-sport, que ce soit en terme de joueurs ou en terme de spectateurs, n'en déplaise à Canal +.

J'ai donc commencé à faire quelques "games" (quand on joue à Lol, on dit tout le vocabulaire du jeu en anglais, avec de préférence un accent bien moisi) en coop vs IA, c'est-à-dire avec d'autres personnes dans mon équipe contre des "bots". Je me suis limitée à un champion : Ashe, une archère qui tire des flèches glacées. Après j'ai aussi essayé Annie, une petite fille qui tout mimie qui... lance un gros nounours méchant sur ses ennemis.
Bref, j'ai donc réussi plusieurs fois à gagner, et donc toute fière, je suis allée dans un serveur PVP. Adieu les bots !

League of Legends...

N'oubliez pas que ce qui fait avant tout la réputation de Lol, c'est sa communauté. Ne l'oubliez jamais !
Je faisais tranquillement mon petit bonhomme de chemin - euh pardon, j'essayais de last-hit pour farm un max et je pushais ma lane - quand tout à coup, ma propre team s'est mise à me traiter de noob et à menacer de me report. En effet, Lol est muni d'un système de dénonciation, et même d'un tribunal ! On déconne pas avec Lol !
Voici donc quelques trucs à retenir pour ne pas se faire report : ne jamais être AFK (même si maman vous appelle pour manger, oui oui), ne pas feed, c'est-à-dire mourir toutes les deux secondes, et donc "nourrir" l'équipe adverse en xp (dans la mesure du possible), ne pas perdre, se taire (quoi que vous disiez, ça finira mal). Oh et puis de toutes façons, faites ce que vous voulez, vous ALLEZ vous faire insulter et report de toutes manières.


Étant catastrophée par ma nullité, j'ai commencé à demander conseil autour de moi pour m'améliorer, et ce qu'on m'a répondu m'a carrément atterrée. J'ai cru que je jouais à un jeu, mais en fait Lol c'est plus que ça : il faut TRAVAILLER, oui oui. Il faut regarder des vidéos d'autres joueurs, il faut bosser sa stratégie,... Du coup, je me suis remise aux Sims. Non mais oh !



En tout cas, si jamais vous jouez, n'oubliez pas que l'important, c'est d'être dans l'équipe bleue !

Au fait, si vous voulez savoir combien de jours vous avez "gâché" à jouer à Lol, allez faire un tour ici ;)

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jeudi 24 juillet 2014

« Ce n’est qu’en essayant de rétro concevoir et de recréer la vie que vous pourrez embrasser sa complexité »




Avec la sortie imminente des Sims 4, je voulais revenir avec sur ce jeu. ("Oh noooooon, mais c'est un jeu de fiiiiilles ! Parle-nous plutôt de Battlefield ou de Lol !").

Certes, c'est un jeu perçu comme visant un public féminin, et qui plus est assez jeune. On pourrait même ajouter que ces jeunes filles ciblées sont également des casus. Les sims, c'est pas vraiment le jeu dont on se vante (je vous prépare un article sur les jeux de la honte au fait ! ;) ), mais peu importe, j'y ai joué, j'y joue et j'y jouerai, alors j'en parle !

Sims logic!

De toutes façons, la plupart d'entre vous y a déjà joué. Oui oui, même si c'était juste pour noyer vos sims ou pour les enfermer entre 4 murs et les regarder se faire pipi dessus ! D'ailleurs, les Sims 4 est au coeur d'une énoooorme polémique, puisqu'il sera dépourvu de piscine. Ne vous inquiétez pas, une pétition est en cours pour rétablir l'ordre.

Il est vrai que le jeu n'a pas vraiment de but en soi, à l'origine, et c'est précisément ce qui faisait craindre à son éditeur un énorme flop lorsqu'il l'a présenté en 1999 (eh oui, déjà !). Comme quoi, pas besoin d'un scénario élaboré.... Les développeurs de Call of Duty peuvent se rassurer.


Alors pourquoi jouer aux Sims, me direz-vous ? 

Puisque oui, ce jeu est répétitif, oui il ne s'agit que de choses que l'on pourrait faire "en vrai". Mais justement ! Le créateur des Sims, Will Wright, s'est inspirée de la "Pyramide des besoins" du psychologue Abraham Maslow. Cette pyramide détermine des catégories de besoins, auxquels l'homme doit successivement répondre pour accéder à son épanouissement personnel. En bas de la pyramide, on retrouve les besoins physiologiques (manger, boire, dormir, etc..). Tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?


Précisément ! Viennent ensuite les besoins de sécurité, d'un environnement stable et prévisible. Une maison avec un toit par exemple. Ensuite, on doit faire face aux besoins d'appartenance et d'amour, genre en séduisant la femme de ménage. Et enfin, les besoins d'estime et d'accomplissement de soi. Mais finalement, on dirait que ce jeu a un but, vous ne croyez pas ?

Au fil du temps et des opus, nos Sims se sont complexifiés, leur intelligence s'est transformée. Avec l'arrivée des Sims 3, ils se sont vus attribuer une conscience morale : fouiller dans le frigo de son voisin, c'est mal !
Quant aux Sims 4, on nous promet des Sims esclaves non plus seulement de leurs besoins, mais également de leurs émotions. Ca promet !


Qu'est-ce qui rend si accro ?
 
Nous sommes des millions à succomber régulièrement au plaisir coupable d'élever des Sims à la chaîne. Quelle en est la raison ?
Je n'évoquerai pas à nouveau les pulsions sadiques qui animent certains joueurs des Sims, mais plutôt ce qui pousse les autres à voir évoluer encore et encore leurs personnages virtuels sous leurs yeux.

- Nostalgie des Playmobils. Ou des Barbies si vous voulez. S'inventer des histoires avec des personnages, leur faire faire tout ce qu'on veut, tout ça tout ça. Mais sans avoir besoin de ranger ensuite !
- Jouer au petit architecte. Ou à la petite décoratrice d'intérieur.
- Vivre une vie alternative. Bah oui, sortir avec Kévin, gifler Alice, devenir cosmonaute, avoir 15 chats, collectionner les... cailloux ?
- Jouer à Dieu. Finalement, Les Sims vous donne ce pouvoir de création, de destruction et de toute-puissance, et c'est peut-être ça, la clé de son succès. Avec ce jeu, vous êtes plus puissant que vous ne le serez jamais. Et heureusement. Ca serait quand même malsain dans la réalité...

Ah oui, certains pensent que ce jeu plait aux femmes parce qu'elles aiment "la décoration, la conversation et avoir des bébés", pour la lire la suite de ces inepties, rendez-vous

Pour finir, jouer aux Sims permet également de s'offrir tout une panoplie d'objets et de meubles, sans cesse agrandie par les différents kits et extensions. Permet, mais oblige aussi, puisqu'il ne faudra pas attendre longtemps avant que votre Sim vous fasse comprendre qu'il serait temps de lui acheter une plus grande télé ou un trampoline, ou une super sculpture pour mettre dans l'entrée et lui apporter des points de bonheur. Oui, le jeu pousse à la consommation (virtuelle, ou pas), oui c'est un jeu individuel qui pousse au nombrilisme, mais c'est tout simplement un jeu fait pour plaire à la société actuelle, alors au lieu de râler, regardez-vous dans un miroir ;)


(Au fait, Les Sims 2 sont gratuits en ce moment sur Origin !)

dimanche 29 juin 2014

And what do we say to Death ? Not today !

 



 Je reviens après cette longue absence pour vous parler de la série dont tout le monde parle, Game of Thrones. (Au fait, on ne dit ni THE Game of Thrones, ni Games of Thrones. A la limite, on peut se contenter d'un Geyme offeuh Frône.)
Si tu vis dans une grotte et n'a toujours pas regardé un seul épisode, tu ferais mieux de quitter tout de suite cet article, puisqu'il va te spoiler, t'enlever le plaisir suprême que procure cette série : l'effet de surprise. Alors ouste, va donc ouvrir ton site de streaming préféré et te cultiver ! 

Pourquoi aimons-nous cette série ? 

Si la série, dans sa première saison, a plus tout autant au genre masculin qu'au genre féminin, c'est parce qu'elle a su allier suspens, dialogues, beaux gosses et scènes de cul. Beaucoup de scènes de cul. Tant et si bien que notre Daenerys adorée a menacé de quitter la série si elle devait continuer de parcourir les déserts à poil. En revanche, certain(e)s ne seraient pas contre un petit ré-équilibrage des sexes...   

Sinon, Game of Thrones est réputée pour ses tueries commises sur nos personnages préférés, ceux qui étaient si importants que nous avions la certitude qu'ils ne pouvaient en aucun cas mourir. Traumatisant. Certains restent même dans le déni. Alors pourquoi continuer à regarder ? Pourquoi aimer cela ? A priori, on est tous un peu maso au fond...

Finalement, entre une intro épique, un scénario génialissime, des décors et costumes incroyables et un jeu d'acteurs mémorable, il reste bien peu de place pour la critique, alors entonnons tous en choeur nos répliques préférées ! 


 Pour aller plus loin... (et devenir un(e) fan boy/girl à gerber)
 

Difficile à croire, mais nos acteurs préférés ont eu une vie avant Game of Thrones et en ont une encore actuellement : Arya faisait du flashmob, Bronn faisait partie d'un boys band, Joffrey faisait croire à Batman qu'il était gentil, et maintenant le casting entier chante le générique et Sansa et Arya se tapent des trips.

Faisons maintenant un tour d'Internet, puisque bien entendu, les parodies et trolls en tout genre fleurissent à droite à gauche, de concerts animaliers à un remake français en passant par des fins alternatives, chacun y trouve son compte.


Enfin, si vous êtes aussi accros à cette série que moi, et que vous désespérez de devoir attendre un an ("T'as qu'à lire les bouquins, c'est bien plus intelligent que de regarder bêtement la télé, moi je sais qui va mourir ou pas, hahahahaha !". J'ai essayé de lire les livres. A ce propos, serait-il possible de ne plus jamais proposer de travail au traducteur ? Merci.), vous pourrez transformer votre antre en temple dédié : tout y passera. Jeux de société, déjeuners et dîners, bijoux, lit, coiffure... Vous pourrez même faire un peu de bricolage si ça vous chante en attendant la sortie du jeu vidéo. Et pour ceux qui préfèrent réviser pour ne pas être largués lors de la prochaine saison, rendez-vous ici !

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Valar Morghulis !